Ghost in the machine

 Je quittais la rue du cimetière, tournais à droite et prenais le chemin qui mène aux serres du fleuriste. Le ciel était un copié-collé de ma grisaille. Soudain, se moquant pas mal des obsèques de ma mère, un cri de joie retentit derrière moi. Je me retournais pour découvrir quelques supporters dans les gradins du stade. Je n'avais jamais remarqué que le terrain de foot fut si proche du chemin. Comme si les lieux de ma jeunesse rabougrissaient.


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