Ma personne est sacrée !

    Cet été lors de la calamiteuse affaire Benalla, Mélenchon a pu apparaître  comme le meilleur constitutionnaliste d'un régime qu'il conchie. Il était quasiment seul face à une majorité inexpérimentée, un gouvernement et un président aux abonnés absents. Ce doux et paradoxal souvenir finit par lui être fatal en automne. S'il n'avait pas cherché à camper un révolutionnaire d'opérette, lors de sa spectaculaire perquisition, il aurait pu se glisser dans son rôle favori : le vieux sage, père-conscrit de la république. Dénoncer publiquement la saisie de la liste des adhérents de son parti par la maison poulardin. Rappeler les multiples condamnations du régime par la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour le non respect de l'indépendance judiciaire. Et ainsi aborder les prochaines élections comme Leonardo Dicaprio à la proue du Titanic

    Mais peut-on attendre quelque chose d'un type qui, croisant le baron Macron à Marseille, lui fait risette ayant en même temps un pied chez Mirabeau ("ma personne est sacrée !") et l'autre au bar de la marine ?

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