La Charia

  Si je me souviens bien, le prophète Mahomet ne tenait pas en grande estime les gros commerçants de la Mecque, les types qui lapidaient les femmes, ceux qui possédaient et maltraitaient des esclaves. Sans parler des bons pères de familles qui enterraient vivantes les petites filles. De même, pour bien se faire comprendre des racistes, il a confié à Bilal, un ancien esclave noir, le soin d'appeler les fidèles à la prière. C'était un homme en avance sur son temps. Si le mot n'était pas si galvaudé, on pourrait même parlé d'un révolutionnaire soucieux d'émanciper le populo en le reliant directement à l'énergie divine sans passer par un clergé. Mahomet enseignait que chacun et chacune était vicaire de Dieu, l'unique et miséricordieux. Chacun et chacune devenait responsable et garant de la nature qui l'environnait, des animaux et de ses contemporain(e)s.
   Du coup, je ne pense pas qu'il apprécierait beaucoup les banquiers ravageurs de littoral, jouisseurs et phallocrates qu'on peut croiser aujourd'hui aux environs de La Mecque et qui, à coup de pétrodollars, font dire aux gens, via des cassettes, des disques, des centaines de publications et d'aimables portes-flingues, comment il faut croire. Par conséquent, ne confondons pas les actes d'un homme de bien avec les agissements d'une clique de patriarches soucieux de préserver leur confort sexuel, leurs banques et leurs 4X4.
    
   "Dieu guide qui Il veut"

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